Ma mémoire un jour c'est arrêtée
pour ne garder en souvenir
que les images de ce passé
qui a forgé mon avenir.
Mon coeur s'emballe à chaque fois
ou je repense à ces étés
que nous passions Christian et moi
dans cet espace de liberté.
J'en ai gardé toutes les odeurs,
des granges gorgée de paille
ou nous courrions durant des heures
jusqu'à ce que le jour s'en aille.
Je me souviens des p'tits déjeuners
avec Pépère en bout de table
mangeant sa soupe au vin qui m'intriguait
avant de partir aux étables.
J'aimais aller au poulailler
avec Mémère pour dénicher
les oeufs pondu la nuit passée
qu'elle déposait dans son panier.
Retour des champs dans la charette
Dédé devait s'en amuser,
nous faisant sauter comme des crêpes
nos fesses étaient peu rembourrées
La balançoire sur le vieux chêne
nous faisait s'envoler bien haut.
Bien des fois on eu de la veine
de ne pas s'y casser le dos.
C'était le temps de l'insouciance
des culottes courtes, des g'noux bléssés
C'était le temps de nos vacances
dans ce Charraud qu'j'ai tant aimé.
Depuis Pépère, Mémère ont disparu,
la nostalgie c'est installée.
Mais cette période que j'ai vécu
je n'pourrais jamais l'oublier.
Calou
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