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lundi 16 mai 2016

une mère...(pour les 80 ans de maman)

Une mère...
    C'est elle qui dans un cri de douleur
   vous donne en cadeau la vie,
   vous serrant fort contre son coeur
   petit oiseau tombé du nid.

Une mère...
   C'est elle qui apaise vos pleurs
   seule,au milieu de la nuit.
   c'est elle qui calme vos douleurs
   dans une douceur infinie.

Une mère...
   C'est elle qui guide vos pas
   au cours de votre adolescence.
   c'est elle qui vous tient par le bras
   sans jamais perdre patience.

Une mère...
   C'est elle qui vous comprend
   d'un regard juste croisé.
   c'est elle qui sait quand son enfant
   se retrouve désemparé.

Une mère...
   C'est elle qui souffre en silence
   quand la maison se vide.
   lorsque la vie se fait malchance
   frappée par une sale maladie.

une mère...
   C'est la sagesse du temps passé
   forgée par les épreuves de la vie.
   c'est un visage un peu froissé
   rempli d'amour pour ses petits.

Maman...
   Tu es cette mère attentive
   que nous fêtons tous aujourd'hui
   80 petites lumières furtives
   brillent dans tes yeux, et c'est joli.

        Calou

Rester debout....

Comment trouver les mots
devant l'inacceptable?
ne pas courber le dos
devant l'insupportable.

Montrer qu'on est toujours debout,
serrer les poings très fort
pour démontrer à tous ces fous
qu'on est unis face à la mort.

La douleur pourtant est intense
et pour certains c'est sûr
elle restera immense
car si grande est la blessure.

Des êtres aimés se sont éteints
sans que l'on sache pourquoi,
massacrés par des vauriens
au nom de quelle foi?

Celle d'une haine omniprésente
contre notre société
ivre de vie et insouciante
qui offense leur pensée.

Devenir rois du monde
est leur seule ambition.
Ils sont rois de l'immonde
Pour eux, nulle compassion.

Je pleure comme tout le monde
sur ce tableau si affligeant.
J'entend mon coeur qui gronde.
Quel avenir pour nos enfants?

Notre société est malade
seul l'amour pourra la sauver.
La haine est juste pour les minables
de cela je reste persuadé.

  Calou

si je pouvais...

Si je pouvais me réveiller,
sortir de ce cauchemar.
Revenir à ma réalité
pour effacer ce désespoir.

Mais je ne suis pas endormi
et sous mon regard incrédule,
je vois la société qui se meurtrie
devant des drapeaux que l'on brûle.

Tant de haine qui se propage,
des poings levés au nom de qui?
Tant de violence dans cet orage,
l'homme a sombré dans la folie.

Qu'elle était douce mon enfance
dans un passé qui semble loin.
Qu'elle était belle cette innocence
protégée par des gens de bien.

Oubliés ces temps paisibles,
la paix est mise en apostrophe,
car aujourd'hui l'imprévisible
est sous l'feu des kalachnikovs.

Si tous les dieux pouvaient s'unir
pour dire aux hommes leur dégoût,
s'aimer semblait pourtant suffire
mais le monde est devenu fou.

   Calou