Pages

jeudi 5 août 2010

Papa

Je t'ai regardé partir,
impuissant, désemparé
ne pouvant te secourir,
de ce mal, te délivrer.

Tu as tellement lutté
sans jamais baisser les bras.
De vivre plus, tu aurais mérité
mais le destin est écrit je crois.

Mon coeur avec le tien s'est arrêté,
étouffé de douleur.
Malgré mes poings serrés,
je ne peux cacher mes pleurs.

Te voilà malgré tout soulagé.
Ton combat est fini.
Repose toi pour l'éternité
dans cette nouvelle vie.

Une seule rive nous sépare
et tu me sembles si présent.
J'aperçois ton regard
protecteur et rassurant.

Nous avions en commun tous ces silences
qui résonnent aujourd'hui dans mon coeur,
plus fort que ces mots de circonstance,
je me souviens de nos clins d'oeil.

Tu te passionnais pour tant de choses
que tout me fait penser à toi,
ta montagne, un oiseau, une rose
car la nature était ta foi.

Alors oui, tu es toujours vivant
dans nos coeurs et dans nos vies
Tu veilles avec nous sur maman
car notre amour est infini.

                    Calou (09-03-2009)

Aucun commentaire: