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dimanche 19 septembre 2010

Odette

Un pan de mon enfance
vient juste de s'effondrer
Mon coeur déverse en abondance
des larmes au goût salé

Toi qui n'était que douceur et gentillesse
tu es partie tout là-haut
laissant ici, vide et tristesse
il était pourtant bien tôt

Toi qui aimait tant la nature
je te vois dans les pâturages
respirant cet air si pur
là-haut, au milieu des nuages

Je sais que dans les Cieux
une porte inondée de lumière
est grande ouverte pour tous ceux
qui ont vécu de ta manière

Je ne pourrais jamais t'oublier
et je partage avec tes enfants
cette douleur qui nous a transpercé
et qui nous fait si mal en dedans

Pour toi c'est un nouveau départ
vide de haine et de souffrance
Embrasse très fort Mémère de ma part
puisqu'à présent tu as cette chance

Pour l'heure, il me faut m'habituer
à ne faire de toi qu'un souvenir
Mais je sais que la mort n'a pas gagné
et que tu continues à sourire

                  Calou

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